– Depuis quand ce vin existe-t-il ?
Le premier millésime de cette sélection ambitieuse fût le 2008 et depuis, sans rupture au caveau, nous proposons ce vin atypique fait essentiellement des plus vieilles parcelles de Syrah du domaine…
– Pourquoi « Atypique » ?
D abord, par le terroir argilo-calco-gréseux qui compose le sol avec des petits cailloux clairs et une belle profondeur d’un sol cultivable très demandeur de labours.
Puis par le climat, qui est méditerranéen tardif ! une originalité !
Et enfin, ces parcelles sont faîtes de Syrahs non clonées par le pépiniériste. Dans les années 80, on appelait ça des « Standards ». Il y a dans ces vignes une expression végétale variée et très sensible aux influences météorologiques avec des tailles de grappes et de grains variables. Bref, l’effet millésime y est fort.
– Pourquoi « les petits moulins » sont si important pour Château Lalis ?
Aujourd’hui, c’est un classique du Domaine et même de l’appellation ‘Terroir de Lagrasse » mais en 2008 ce type de vin était une audace ! On trouve dans cette cuvée la force d’un vin méditerranéen, le velouté de son cépage principal la Syrah, l’expression d’un terroir rustique qui donne une capacité de garde importante, et des arômes typiques de ces plants anciens. Si bien, que c’est un vin dont on se souviens bien et qui marque l’esprit des vins de Lalis.
– Quelle année va assurer la continuité ?
2022 assure avec une belle réussite la relève…. associant une couleur, des saveurs et des tanins relevant d’une harmonie à découvrir !
les millésimes 2020 et 2021 ont été tellement perturbés par la période covid et le gel que nous n’avons pas pu nous hisser au niveau requis de cette belle sélection pour ces deux années-là !
– Quel accord « mets et vins » peut on imaginer avec ce 2022 ?
« Petits moulins » est un vin qui inspire la nostalgie. Par la richesse de ses arômes, le velours des tanins, la douceur des saveurs, il se place comme une boisson reposante et réconfortante. A la recherche de confort et de bien-être son dégustateur aimera l’associer avec une cuisine inspirée des mêmes sentiments comme la cuisine familiale en sauce rouge par exemple.
Évidemment ici, nous l’aimons sur un Cassoulet de Carcassonne, un Civet de sanglier tué dans les Corbières ou un magret de Canard du sud-ouest rôti entrelardé d’écorce d’orange car c’est notre cuisine de terroir.
Les becs fins aiment le comparer à des fromages typés mais peu affinés. Enfin, pour assurer un succès assuré et s’adapter à la saison, on le proposera sur une poilée de Châtaignes grillées et chaudes…
Alors :
Découvrez le nouveau « petits Moulins » 2022 avec ses 2 étoiles au Guide Hachette 2025 **
Le Mourvèdre est une variété de vigne tout à fait originale. Elle compose cette cuvée en majorité ! Peu de terroir en réalité conviennent au Mourvèdre. On dit en Provence, qu’il doit « Voir l’eau » pour être à son aise comme sur le littoral rocheux de Bandol.
A Ribaute, à Lalis, il y a une rivière où coule une eau douce et chaude souvent fine quelquefois furieuse ! C’est peut-être pour cela que ce cépage y est bien.
Son caractère adolescent, sa force de vie végétale, la dureté de son bois, le vert sombre de sa feuille, son fruit serré, sa rafle ligneuse propose un vin inattendu ! Inattendu ? oui par sa finesse, par sa capacité de garde, par la cohabitation des tanins virils et du fruit généreux.
Découvrez ce Languedoc particulier et élégant :
Grand témoin du printemps et routine de notre offre annuelle de nouveautés, « Choryphée », bénéficie cette année d’un repositionnement.
Vous pourrez déguster comme chaque année sa robe délicate, ses saveurs nobles amères, acides et salées et son alcool maîtrisé à 13%vol.
Pour le millésime 2023, son étiquetage se modernise avec une référence forte à l’image du danseur masculin, une utilisation (par le transparent) des couleurs du vin et un retour à son AOC d’origine le « Corbières ». Son prix reste celui de 2022 et c’est une performance !
Ce rosé de tradition méridionale provient des grenaches vigoureux des sables de notre domaine. Les raisins arrivent à maturité très tôt début septembre. Ils sont sucrés, juteux et acidulés. Le trio parfait pour un rosé désaltérant qui se conservera dans de bonnes conditions, même au delà de l’été.